Pour comprendre la réalité de ce que l'on appelle "maladie", il convient d'abord de prendre conscience que les maladies en tant que telles n'existent pas.
Les noms de maladies sont des abstractions.
En désignant une maladie, la médecine désigne un symptôme.
Aucune réaction ne se produit à partir de rien.
Le symptôme correspond à une situation conflictuelle avec les autres ou bien avec soi même. La réalité de certaines maladies est conjoncturelle. Ainsi, il convient de comprendre et de chercher à quoi l'organisme du malade est en train de réagir. Cette réaction peut provenir d'un problème psychologique ou bien d'une pollution extérieure. Elle se produit lorsque les énergies du malade atteignent un certain niveau critique en dessous du seuil de santé. L'organisme se sentant en danger, déclenche alors une opération de sauvetage. En d'autres termes, il vient en renfort physique au psychisme de l'individu, généralement désemparé et stressé. L’organe cible est, quant à lui, toujours en rapport symbolique avec la nature du problème : le sein lorsqu’il y a une peur pour l’enfant (ou notre "bébé" non physique comme un projet ou autre chose que nous portons) ou un conflit d'image, le rein pour des questions de territoire, l’estomac pour les digestions de l’indigeste, le poumon pour des situations asphyxiantes etc… Alors en quoi consiste cette opération de sauvetage ? Pour la comprendre il faut savoir que l'organisme humain construit et déconstruit journellement les cellules par le biais de petits micro-organismes appelés microzymas. Ces microzymas sont partout dans l'univers. En situation d'urgence ils renforcent les capacités physiques de l'individu en dopant certaines fonctions. Suivant les cas, les microzymas font soit de la masse (adénomes, tumeurs), soit des creux (ulcères), soit des blocages (comme le diabète ou l'hypothyroïdie) ou bien un emballement (hyperthyroïdie). En contrepartie le niveau de stress diminue. Lorsque que le problème est résolu, les microzymas réparent les dégâts qu'ils ont opérés. Tout rentre dans l'ordre. Lorsque le problème a du mal à se dénouer et qu'il perdure, les microzymas étendent leurs actions. L'organisme humain en tant qu'entité consciente est au maximum de ses capacités de sauvegarde. Le monde médical parle alors de généralisation, notamment dans le cas du cancer. Les limites des possibilités médicales sont atteintes. Le corps lâche. Ceux qui refusent la médecine actuelle se tournent vers Les limites des possibilités psychothérapeutiques étant atteintes : c’est l’âme hors (la mort). Ainsi on comprend aisément que les démarches visant à contrecarrer les réactions du corps sont en contradiction avec la logique de l'organisme. Dans ce qui est considéré comme anormal, il y a en fait une immense sagesse. Notre corps est notre meilleur ami et nous avertit qu'il y a inadéquation, ce qui signifie danger et qu'il nous faut changer un aspect de notre existence. Les écarts de la norme ont du sens. En revanche la démarche qui incite le malade à lutter contre sa maladie est un contresens, car on ne peut pas lutter contre sa propre réaction ! Un tel combat est suicidaire. Enfin, sur le plan linguistique, il existe des mots qui créent des maux.
La formulation « vous avez un cancer, une sclérose en plaques, une arthrite, etc... », induit un état statique. La situation est vécue comme une fatalité et non comme une situation conjoncturelle susceptible de se résoudre. Aucune passerelle n’est lancée entre l’histoire de vie de l’individu et son corps. Le corps est soigné alors que l’esprit est abandonné. Toutefois il arrive que dans le psychisme de l'individu la démarche médicale classique, chirurgicale ou chimique, puisse prendre valeur de symbole de la résolution du conflit. Dans ce cas l'individu en sort guéri sur les deux plans. Les rechutes surviennent lorsqu'il n'y a pas conscience que tout problème de santé équivaut à une secousse visant à changer de regard sur la vie et le mode d'alimentation (au sens large du terme). Dans tous les cas il est important de comprendre avant d'agir ce qui signifie se donner le minimum de temps avant de décider quoi que ce soit, surtout ne pas entrer dans la spirale infernale de la prise en charge du corps médical qui nous déresponsabilise totalement avant que de n'avoir pris la peine de revoir sa vie en toute humilité.
Contribuer à entrer dans l'action en conscience, une conscience ouverte sur le fait qu'il n' y a pas de maladies mais que des malades en conflit avec leur histoire de vie et, certainement, actuellement, avec un monde qui bouge trop vite pour eux....
- écrit basé sur un texte de Serge Fitz retravaillé -